mercredi, mai 30, 2007

Une gamme d'émotions

Eh bien, quel week-end riche en émotions j'ai passé!

On est aujourd'hui mercredi, et je prends maintenant le temps de vous relater les événements qui se sont déroulés de vendredi à dimanche.

Si vous avez lu mes précédents posts, vous aurez lu qu'une idée m'obsédait, que je ne cessais d'y penser et que je n'arrêtais pas d'y réfléchir. Cette idée, c'était l'envie de rompre avec mon copain.

Pourquoi vous vous demandez? Simple... Il m'avait oubliée. J'avais l'impression d'être un meuble. Il allait travailler, et en revenant du travail j'avais droit à un bisou et un colleux, et ensuite il se collait devant son écran pour jouer à World of Warcraft et n'en décollait que pour dormir.

Alors j'en ai eu assez, et finalement, vendredi dans l'après-midi, je lui ai dit que je voulais qu'on se sépare.

Et les larmes ont commencé à couler... les miennes. J'ai pleuré toute l'après-midi.

Ensuite les filles sont arrivées, on est sorties pour souper. Une bonne poutine chez Pauline, qu'on a mangé dehors. Et d'ailleurs, on a eu droit à un beau souper spectacle, trois beaux jongleurs qui nous ont fait tout un show!

Et le soir, j'ai pleuré de nouveau. Et le lendemain, et le dimanche aussi. Une longue fin de semaine à pleurer, où j'ai réalisé à quel point je l'aime, mon homme.

Quand est venu le temps d'enlever ma bague de fiançailles, ça a fait mal. Ça me déchirait les entrailles. J'ai finalement réussit à l'enlever, pour la remettre le lendemain matin.


Et finalement, dimanche, nous étions redevenus un couple. Après une bonne discussion, à parler de ce qui n'allait pas et ce qu'on devait améliorer. Et savez-vous quoi? Je suis heureuse. Je suis heureuse, parce que je l'aime, mon homme.


Je crois que cette séparation a été la meilleure idée que j'ai eu, parce que la chicane s'est envolée, et qu'on est maintenant plein d'attention l'un envers l'autre.


Et entre temps, j'aurai quand même gagné un petit séjour dans le légendaire Club des célibataires de mai d'Adomonde!

jeudi, mai 24, 2007

Il y a une justice en ce monde

Aujourd'hui, rien ne pourrait gâcher ma bonne humeur.

Absolument rien. Absolutely nothing.

Ce post est un peu la suite de J'ai peur que j'ai écrit hier. Car aujourd'hui, j'ai reçu le téléphone le plus réconfortant du monde. Depuis très exactement 12h26, mon bonheur est euphorique. Il ne pourrait être plus complet!

Car à 12h26, j'ai apprit que l'homme a été arrêté. Finalement, il y a bien une justice en ce monde!

Il possédait deux fusils, qu'il conservait dans sa maison. C'est dingue non?

Cet homme profère des menaces de mort, et il a le droit de posséder des armes?

Mais je m'en fous. Il est en prison. Loiiiin, loiiiin de chez ma mère. À un endroit où il ne pourra plus nous faire peur, ni nous faire de mal. Et ce jusqu'à dans 3 mois, date où son procès avait été reporté.

Je me sens libérée, comme si un gros poids s'enlevait de sur mes épaules!

Le dormeur du Val


Le dormeur du Val


C'est un trou de verdure, où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit; c'est un petit val qui mousse de rayons.


Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.


Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.


Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Poème d'Arthur Rimbaud.

Sanguine


Sanguine


La fermeture a glissé sur tes reins
et tout l'orage heureux de ton corps amoureux
au beau milieu de l'ombre
a éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le parquet ciré
n'a pas fait plus de bruit
qu'une écorce d'orange tombant sur un tapis
Mais sous nos pieds
ses petits boutons de nacre craquaient comme
des pépins
Sanguine
joli fruit
la pointe de ton sein
a tracé une nouvelle ligne de chance
dans le creux de ma main
joli fruit
Soleil de nuit


Jacques Prévert; Spectacle. Éd. Gallimard, 1951.

J'ai peur.

J'ai peur. Depuis des mois, j'ai peur.

Je tentes de faire taire mes craintes, de les oublier... mais elles me rattrapent toujours. J'ai peur pour ma soeur, peur pour ma mère, et même pour mon père. Peur pour tout le monde.

Est-ce normal qu'un fou furieux comme lui ait encore le droit de marcher dans la rue, sans surveillance aucune? Est-ce normal, qu'il ait eu droit d'aller habiter devant chez ma mère, malgré l'interdiction juridique?

J'ai peur. Il me fait peur.

Si au moins son procès n'avait pas été reporté tant et tant de fois. Si au moins la dâte fatidique ne prenait pas autant de temps à arriver. Elle approche de plus en plus, mais tellement lentement.

Et pendant ce temps, j'ai peur. Une peur incontrolable, qui dévore chaque partie de mon âme.

mardi, mai 22, 2007

Le Vide-Coeur...


J'ai encore faire de l'insomnie cette nuit. Je dors très mal ces derniers temps. Toute la nuit je me retournes dans tous les sens, hantée par des rêves qui ne veulent pas s'en aller... et dont je ne suis même pas certaine de vouloir le départ.


Pourquoi tout est aussi compliqué? Pourquoi tout doit être compliqué?


Peut-être que c'est ça après tout, qui nous fait nous sentir vivants. Les situations compliquées, les drames, les incertitudes...


Mais c'est difficile, ça me torture. Mon estomac se contracte, mes intestins gigottent et ma gorge devient sèche.


Et je redoute ce dimanche. Parce que j'ai peur de faire la plus grosse erreur de toute ma vie, et de foncer droit dans le mûr.

lundi, mai 21, 2007

La belle mort


Voici un poème que j'apprécies énormément, d'Émile Nelligan:

Ah ! la belle morte, elle repose...
En Éden blanc un ange la pose.

Elle sommeille emmi les pervenches,
Comme en une chapelle aux dimanches.

Ses cheveux sont couleur de la cendre,
Son cercueil, on vient de le descendre.

Et ses beaux yeux verts que la mort fausse
Feront un clair de lune en sa fosse.

Insomnie


Je n'ai jamais eu de problème de sommeil. Habituellement, je poses à peine ma tête sur l'oreiller, je fermes les yeux et je rejoins aussitôt les bras de Morphée.


Mais pas aujourd'hui, on dirait. Il est 9h a.m. Je me suis couchée à 5h a.m.


Cela fait donc 4 heures que je me retourne dans tous les sens, en dormant si peu de temps que je me rappelles de tous les rêves que j'ai fait.


Des rêves qui sont une vraie torture, et qui sont très troublants.


Oui, 4 longues heures que je suis étendue, le corps tremblant à cause de je-ne-sais-quoi.


L'insomnie, c'est chiant. Moi qui comptait au moins sur ces 8 petites heures de répit, un moyen de fuir mes pensées.


Une seule pensée m'obsède, et elle défile devant mes yeux depuis 5h a.m.

La boisson, c'est mal! ... Ou bien?


Je suis troublée. Vachement saoule, et vachement troublée.


Et j'ai envie de faire l'amour, mais pas avec mon chum. :/


Je suis folle. Tuez moi sur le champs.

jeudi, mai 17, 2007

Le doute, ça gruge l'esprit!

Ces derniers temps, j'ai été un peu déprimée. Notre couple traverse une période un peu difficile, et je ne suis plus sûre de savoir où me placer dans tout ça, ou plutôt où je voudrais me placer. Ma tête est envahie, le doute me poursuit partout, même dans la douche. Surtout dans la douche.

Et pourtant, un souvenir bien précis ne cesse de me revenir en tête. Un certain soir, la date importe peu. Lui, moi. Assis sur le lit, un pouding à la vanille à la main.

Et c'est drôle quand même, parce que je n'ai jamais aimé le pouding. Et pourtant, ce fut un des plus beaux moment de ma vie. Lui et moi, tout simplement, partageant un pouding à la vanille.

Quand il me regarde, dans ses yeux je vois tout l'amour que j'ai pour lui. Il est immensément grand. Et alors, la réponse me saute aux yeux. Oui, je l'aime.

Malheureusement, quand il est loin, le doute revient. Et c'est ce qui me fait le plus peur...