mardi, octobre 12, 2010

Pourquoi je l'aime

Un ami a posté une déclaration d'amour sur Facebook, à propos de sa nouvelle blonde. Et ça m'a donné envie de faire la même chose! Parce que mon amoureux est si merveilleux, qu'il mérite un post juste à lui dans mon espace. Ou du moins, encore un autre, hihi.

Il y a un an, j'ai écrit ceci: « J'aime tout de lui. J'aime qu'il soit spontané, et qu'il arrive au moment où je m'y attends le moins. J'aime ce que je lis dans ses yeux lorsqu'il me regarde, et ce que les miens renvoient. La vie est tellement plus belle à deux. La mienne en tout cas est pas mal plus belle depuis qu'il en fait partie! »

Aujourd'hui encore je le pense, et peut-être encore plus qu'avant. Avec le temps, j'ai appris à connaître l'homme merveilleux, brillant et fort qu'il est, et à l'aimer encore plus. J'ai appris que je pourrais toujours compter sur lui, et lui faire confiance. Et en échange de ce cadeau si précieux, je serai toujours là pour lui, et il pourra toujours me faire confiance.

La complicité qui s'est développée entre nous, après bientôt deux belles années d'amour, est un bonheur que je chérie tendrement.

Je l'aime, pour tout ce qu'il est tout simplement!

dimanche, septembre 26, 2010


L'été est déjà finie. Sniff. On le remarque fortement quand on ose braver la nature et sortir en jupe, ou sans manteau. Résultat: Un rhum.

L'automne c'est tout beau, plein de jolies couleurs. J'aime bien, même si ça veut aussi dire que le soleil va commencer à se faire rare bientôt. Ça signifie aussi l'arrivée de l'Halloween, puis de Noël, et du Jour de l'an. J'aime bien les fêtes, c'est joyeux, on voit la famille qu'on voit peu.

J'ai une fixation sur les saisons, elles influencent mon état d'esprit. Mouain, bref.

Ces temps-ci, je me rends compte que ma vie est presque parfaite. Tout est exactement comme je le souhaite, et c'est super.

Chum extraordinaire: check. Fils extraordinaire: check. Ami(e)s extraordinaires: check. Joli appart: check. Auto neuve: check. Nice job: check.

J'ai peur qu'une grenade m'explose en pleine gueule. Mais on ne peut pas vivre les mains devant les yeux, en entrouvrant un peu les doigts pour regarder, comme un enfant qui écoute Bambi pour la centième fois et qui sait que sa maman est sur le point de mourir.

Je savoure le moment, et j'admire les jolies couleurs de l'automne. Love it.

mercredi, septembre 22, 2010

Loi de Murphy


Merci à mes amis Européens, j'ai appris un nouveau terme aujourd'hui: la loi de murphy. Pour la cause, et pour mes amis québécois qui ne connaîtraient pas, voici une bref définition:

La loi de Murphy est une loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner. Une autre version du même adage indique que s'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie…Alors, maintenant que le temps a passé, je peux maintenant raconter le pire Murphy qui me soit arrivé, et en rire!

L'an passé (avec mon Altima) j'ai fait fort comme Murphy. Je travaillais dans la ville voisine. Résultat: 4 accidents.

2 très mineurs à moins de 20 km/h n'impliquant que ma voiturette et un banc de neige, 1 plus sérieux impliquant ma voiturette à 90 km/100 et un banc de neige très douillet... encore là ça va, les bancs de neige ça absorbe le choc.

Un dernier fatal qui a tué voiturette: j'ai dérapé à 100 km/h sur de la glace noire... direct dans un 18 roues. De côté. À quelques centimètres à peine d'enfiler en-dessous. Après un rebond sur la bête, quelques têtes à queue, un rebond sur le garde-fou, quelques têtes-à-queue de nouveau, j'ai terminé la course en plein milieu de l'autoroute.

Voiturette a quand même été gentille et a eu un dernier soubresaut de vie pour me permettre de rouler au côté de la route, histoire de pas me faire foncer dedans à toute vitesse.

Et puis comme si c'était pas assez, alors que j'étais immobilisée, les policiers de deux territoires (Sûreté du Québec, et ceux de ma ville), argumentaient pour savoir à qui c'était de faire le rapport. Parce que oui, j'ai eu tellement de bol que j'ai eu mon accident SUR la frontière.

Et pour en rajouter encore plus, alors que j'étais toujours immobilisée, finalement à l'hôpital après un tour d'ambulance douloureux parce qu'ils craignaient que ma colonne vertébrale ait subie un choc et que je sois paralysée, mon amoureux (qui est au passage très très gentil et a sauté hors du lit pour venir argumenter avec les policiers à 6h30 du matin), a par inadvertance appuyé avec son pied sur la pédale qui descend le lit... et mon lit est tombé dans un grand fracas.

Mais Murphy a quand même été gentil... parce que la p'tite madame, elle a rien eu. Riiiiiennnn! Même pas d'ecchymose!!

Et maintenant j'ai une auto neuve vraiment zoliiiiiieeee!!! hihihi!

mercredi, mai 26, 2010

Tournesol

C'est l'été! Hihihi!

Le soleil est de retour, et la joie avec lui! Il me semble que tout est plus beau, plus brillant en été. C'est impossible d'être triste en été! Ou du moins difficile?

Je passerais avec plaisir les 3 prochains mois assise sur une terrasse, avec des nachos et un pichet de sangria!

J'écris souvent quand je ne me sens pas bien. Rarement quand je suis heureuse, trop occupée à vivre le moment. Alors voilà, simplement un petit billet qui respire le bonheur

Je suis une tournesol: je m'épanouis au soleil!

jeudi, janvier 28, 2010

Survivre

Déjà trois semaines que j'ai eu mon accident. Trois longues semaines, vingt-et-un jours, et pas encore trouvé le courage d'écrire. À peine le courage d'en parler, parce que je me dis qu'après tant de temps, je devrais avoir passé par-dessus.

Mais non, c'est dans mes rêves la nuit, et c'est avec moi chaque moment que je passe derrière un volant.

J'ai eu un gros accident, ça ne m'était jamais arrivé. En voulant entrer sur l'autoroute, j'ai dérapé sur de la glace noire et j'ai foncé dans une grosse van, un 18 roues. Un accident à haute vélocité qu'ils ont dit, les ambulanciers. J'ai eu de la chance, que tous les autres ont dit. Parce que je n'ai rien, et que je suis en vie, et que j'aurais pu enfiler sous le monstre.

Simplement l'impression que depuis que c'est arrivé, je ne vis plus, je survis. Pourtant, ça devrait être le contraire, non? Je devrais savourer, me réjouir d'être encore là, en profiter à fond?

Mais je suis toujours épuisée, mes yeux traînent des poches énormes, je sautes des journées sans manger, je pleures.

Je ne vis plus, je survis.