vendredi, juin 22, 2007

Fière d'être Québécoise!


Demain, c'est la Saint-Jean. La fête nationale du Québec.

Et déjà cette semaine je vois pleins de crétins qui s'exclament: "Mais à quoi ça sert, de fêter la Saint-Jean? De quoi vous êtes fiers?" et bla bla bla...

Et à ces crétins je réponds maintenant.

Si vous n'êtes pas fiers de votre pays, pas fiers de votre peuple, eh bien c'est que vous ne regardez pas à la bonne place.

Vous voyez le Québec comment vous?

Eh bien moi, je vais vous dire comment je le vois.

Quand je regardes les Québécois, je vois des gens fiers, qui se tiennent debout et qui sont toujours là, après tant d'années. Des gens qui se sont battus pour survivre et pour bâtir un pays. Des gens qui ont réussit à conserver leur langue et leur culture, même entourés d'anglais et même après toutes ces tentatives d'assimilation.

Je vois les premiers colons, qui sont venus s'établir ici avec presque rien, qui ont recommencé une nouvelle vie.

Je vois ce que nos ancêtres ont eu à abattre comme barrières, et je vois comme nous nous en sommes bien sortis malgré tout.

Je vois notre dollar canadien qui accote presque le dollar américain.

C'est tout ça que je vois. C'est un peuple fier, qui se tient debout, au milieu d'une tempête, et qui ne flanche pas.

Et oui, je suis fière d'être Québécoise. Très fière.

vendredi, juin 15, 2007

Un Ange sur la terre


Mon petit Juju, ce post est pour toi.

Parce que ce soir, tu as été là pour moi. Et que même si ça a été très long, tu m'as écoutée. Et parce que tu prends le temps de lire mon blog, parce que tu es un ami dans les bons moments, mais aussi dans les mauvais.

Merci de m'avoir écoutée, ça m'a fait un bien fou. Il y a longtemps que je n'avais pas parlé ainsi.

Et quand je regarderai mon blog, et que je verrai ce post, je penserai à cette soirée où je me sentais abandonnée de tous. Mais je me rappellerai que toi, tu étais là.

Merci d'être un si bon ami, je t'aime très fort mon Jujube! :)

Même si tu prends toutes les couvertes! :P

mercredi, juin 13, 2007

Un trop plein d'émotions


Ce soir, je ne vais pas bien.

Je sais que tout le monde me voit comme la fille toujours souriante et de party, qui est toujours de bonne humeur. Et c'est sûrement pour ça qu'ils m'aiment au fond. Et c'est ce que je suis aussi... mais des fois, ça ne va pas bien.

Et chaque fois que j'essaie d'en parler, chaque fois que j'ai besoin d'en parler... il n'y a jamais personne qui est là pour m'écouter. Il y a très peu de personnes qui sont toujours là pour moi, je peux les compter sur les doigts d'une main, et ça en fait même pas la moitié.

Je suis là, à retenir mes larmes, et j'ai besoin de parler. J'ai besoin de me confier, et j'ai besoin de quelqu'un qui me répondra et qui m'aidera à y voir plus clair, et qui me réconfortera en me disant que ce n'est pas si grave.

Mais il n'y a personne. Je suis seule avec mon chagrin... et il grandit de minutes en minutes... d'heures en heures.

Et demain, je serai redevenue la fille souriante. Mais au fond de mes yeux continuera de briller une larme... larme que personne ne verra.

vendredi, juin 01, 2007

Après réflexion, notre justice est merdique.


Vous savez, il y a pas longtemps, je vous ai parlé d'un homme. Un homme pitoyable, méchant, cruel. Un homme qui n'a pas encore payé pour les crimes qu'il a commis. Un homme qui avait été arrêté, le 24 Mai dernier. Il devait rester en prison pour les 3 prochains mois, jusqu'à son procès.

Aujourd'hui, 1er Juin, une semaine après son arrestation, cet homme a déjà été relâché. Encore une fois. Malgré toutes les charges qui pèsent sur lui, malgré tout ce qu'il a fait. Malgré le fait qu'il possédait illégalement deux armes chez lui, et qu'il ait fait feu sur un autre homme.

Cet homme aujourd'hui est libre encore une fois, libre de nous faire du mal à n'importe quel moment. Et ça me fait, encore une fois, terriblement peur.

J'aurai eu droit à une semaine de répit. Une semaine à croire qu'on était en sécurité. Et maintenant, on doit à nouveau craindre pour nos vies, car il est maintenant un homme libre...

Et je suis celle qui est derrière les barreaux. Emprisonnée par la peur.