Une étreinte, un baiser, un petit éclat de bonheur dans une vie, une étincelle de joie... Mes pensées, mes joies et mes peines.
jeudi, juillet 19, 2007
La feuille blanche
Voici un petit texte que j'ai écrit, je ne sais plus quand, mais qui me plait beaucoup!
À quoi pouvait-elle bien songer, les bras croisés, le regard perdu, assise dans un café terrasse à moitié vide? Quelques personnes profitaient de ce doux après-midi de mai pour lire au soleil mais elle, elle ne faisait rien, elle n'avait même pas encore trempé ses lèvres dans le café au lait qui
refroidissait devant elle. Des passants mâles la regardaient car elle était plus que jolie, mais elle cachait quelque chose de bien étrange...
…Elle agrippa son sac, qu’elle avait nonchalamment laissé tombé sur sa chaise, et elle en sorti un cartable dont elle extirpa une feuille en papier. Puis elle se munit d’un stylo à billes, qu’elle suspendit au-dessus de la feuille. Elle avait une envie folle de lui écrire, mais les mots ne venaient pas. Ils tournaient et retournaient dans sa tête, mais rien ne sortait. Elle se sentait désemparée, mais pourtant, une lueur d’espérance brillait au fond de ses yeux.
Elle prit une gorgée de café, espérant que cela l’aiderait. Puis elle se concentra à nouveau. Une heure passa, et la page était toujours blanche. Elle sursauta lorsque quelqu’un laisse tomber une pile de livres sur sa table. Elle leva les yeux et aperçut son amie, Évelyne. Elle pense alors seulement à regarder l’heure, et s’aperçut que beaucoup plus d’une heure, comme elle le croyait, s’était écoulée. En fait, elle avait passé une bonne partie de l’après-midi devant une page blanche.
-Alors, tu viens? Je t’attendais, mais tu n’es pas venue. Alors je suis venue te chercher, lui dit son amie.
-Oui, oui, je viens, murmura-t-elle distraitement.
Évelyne repartie d’où elle était venue, et elle resta devant sa page blanche. Elle griffonna quelques mots sur sa page, puis elle partie à la suite de son amie, laissant la page sur la table.
Curieux, un jeune homme qui l’avait observé avidement toute l’après-midi, se leva et alla jeter un coup d’œil sur la feuille abandonnée. Une simple phrase s’y étalait en lettres moulées…
Pourquoi ne t’ai-je pas dit tout ce que j’avais à dire avant que tu ne disparaisses?
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