samedi, septembre 08, 2007

L'enfer

« La chambre est usée; il semble qu'on y soit déjà infiniment venu. Depuis la porte jusqu'à la fenêtre, le tapis laisse voir la corde: il a été piétiné, de jour en jour, par une foule. Les moulures sont, à la hauteur des mains, déformées, creusées, tremblées, et le marbre de la cheminée s'est adouci aux angles. Au contact des hommes, les choses s'effacent, avec une lenteur désespérante... »

L'enfer, Henri Barbusse.

Aucun commentaire: